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    Interviews de Christophe Willem

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    Messages : 1483
    Date d'inscription : 29/11/2011
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    Interviews de Christophe Willem Empty Interviews de Christophe Willem

    Message par Admin Ven 6 Jan - 7:46

    http://blog.lesoir.be/frontstage/2012/01/04/willem-pop-modele/

    4 /01
    Willem, pop modèle

    posté le 4 janvier 2012
    Interviews de Christophe Willem 04_chr10
    Il ne fait rien comme tout le monde et ça marche. Révélé par la télévision et l’émission La Nouvelle Star qu’il emporte en 2006, Christophe Willem fait appel à Zazie pour le premier Inventaire, avant d’aller à Londres enregistrer – avec, notamment, Kylie Minogue – un Caféine très électro.

    Le voilà lancé, succès à la clé, de Forest National à la grande scène des Francofolies de Spa. Le voilà reconnu et puis voilà qu’il accepte de retourner là d’où il vient en acceptant d’être juré à X-Factor. Allez comprendre. Toujours est-il qu’il publie son troisième album, Prismophonic, toujours réalisé à Londres, avec une petite collaboration de Kylie Minogue. Nous l’avons croisé lors de sa visite à l’émission Make A Wish où il s’est fait remarquer avec ce duo avec Maurane sur « Don’t give up » de Peter Gabriel.

    Bonne idée de demander à Maurane de jouer le rôle de Kate Bush…
    C’est l’idée d’une fan qui, sur Twitter, suit Maurane et moi. On n’avait pas le temps de le préparer mais l’envie était là. C’est cool d’entendre Maurane dans un registre anglais inhabituel pour elle. J’aime ces paris un peu fous même si je ne le ferais pas avec tout le monde. Mais Maurane, c’est un vrai plaisir.

    Voilà qui te ramène à l’époque où tu étais le spécialiste des duos et des reprises…
    En télé, je veux bien le faire en plus de ma chanson. Ça ne me dérange pas, j’aime bien chanter. Ce n’est pas un besoin coûte que coûte d’imposer mon répertoire. Je le fais à mes concerts.
    Pourquoi avoir accepté le rôle de juré à X-Factor ? Au risque d’entamer ce crédit chèrement gagné auprès de la profession et de certains médias…
    Ce n’était pas un besoin. Mais je connaissais l’émission anglaise, quand j’enregistrais le disque à Londres. J’aimais le concept de l’émission. Le fait qu’il n’y ait pas de limite d’âge et qu’on ne soit pas que jury. Quand on me l’a proposé, j’étais déjà très en avance sur mon disque. Sans X-Factor, il aurait pu paraître six mois plus tôt. C’était la même équipe Freemantle que La Nouvelle Star, que je connaissais donc bien. J’ai dit vite oui.

    Au risque de décevoir…
    Ça aurait pu être dangereux mais honnêtement, je t’avoue que je ne me suis pas posé la question au moment de le faire. Si je suis authentique et que je peux donner mon opinion, je ne vois pas où est le problème. J’ai eu l’opportunité de m’exprimer artistiquement. C’était assez excitant et agréable à faire du coup. Au début, j’ai vu quelques réactions négatives dans la presse mais ça s’est calmé très vite.


    Tu parles d’ennemi et d’agressions extérieures à plusieurs reprises dans l’album… Est-ce une allusion à ça ?
    Avant, ça a été beaucoup le cas. Quand tu sors d’une émission de télé, tu dois défendre ta place face à ceux qui sont là depuis de nombreuses années. Qui ont galéré réellement. Mais il m’arrive encore de devoir me défendre. C’était une radio adulte et la question récurrente était sur le côté hétéro/homo. Moi, je ne bloque jamais aucune question. Je ne suis pas comme ça. Mais je lui ai dit au gars : attendez, au bout de trois albums, vous en êtes encore à cette question. C’est incroyable. Ça, ça peut m’énerver. Avant, je faisais avec. Maintenant, non, le gars, je l’ai rhabillé pour l’hiver.

    As-tu l’impression d’être incompris, en marge, dans le business français, car tu enregistres à Londres avec des Anglais ?
    Je ne sens pas trop cette frustration. Je l’ai déjà entendu. Mais je n’ai jamais été dire que j’allais en Angleterre parce que la musique française était de la merde. Disons que je ne m’y reconnais pas forcément. Pour moi, Zazie fait de la pop, pas de la variété française classique. Moi, j’aime la pop. Je l’ai toujours dit. La dance est issue de la pop pour moi. Michael Jackson et Madonna sont les rois de la pop. C’est un carrefour. C’est un état d’esprit, une manière dont l’artiste véhicule son image et sa musique, une façon de ne pas s’enfermer dans un truc. Le problème n’existe pas dans les pays anglo-saxons où la pop, c’est la variété. En France, on me dit que je fais de l’électro. Pour moi, de l’électro, c’est un album de DJ.

    La chanteuse Zaho se tape le gros du boulot côté texte…
    J’en ai tout de même écrit deux tous seuls pour la première fois. Zaho, on est devenus amis. On est tout le temps ensemble, elle me comprend mieux que personne. Je fais une trame et elle écrit le texte. Je n’ai pas le besoin narcissique de chanter ce que j’écris ou compose. Autant j’aime composer, autant l’écriture, je dois me forcer. Zaho m’a poussé à le faire plus. Elle m’a déjà dit qu’elle refuserait de faire mon prochain.

    Pourquoi ne pas vivre à Londres ?
    J’adore cette ville mais pour moi, Bruxelles est le petit Londres. Tant du point de vue architectural que cosmopolite. C’est une ville plus ouverte que Paris et moins morose. Je trouve qu’on a à Bruxelles cette insouciance qu’il y a à Londres. Mais je ne vis pas dans Paris. Je suis à l’extérieur, dans une maison. Pas en ville du tout.

    Comment va Kylie ?
    Le réalisateur du disque, Steve Anderson, avait fait un titre dans Caféine. Il est devenu mon directeur musical sur la tournée d’avant et l’est depuis longtemps pour Kylie Minogue. Elle a voulu participer à l’album quand il lui a dit qu’on travaillait ensemble. Mais on ne s’est croisés qu’une fois ou deux.

    Est-il prévu que l’album sorte en terre non francophone ?
    Le disque existe en anglais. Intégralement alors que pour Caféine, ce n’était que certains titres. Honnêtement, c’est Sony Suisse et Belgique qui me le demandent le plus, pour pouvoir travailler des chansons dans les parties non francophones du pays. Le Canada aussi nous l’a demandé. Comme les chansons ont été faites avec des Anglais, on a donc enregistré en même temps en anglais et on vient de le mixer. Certains titres ont même été écrits en anglais et par la suite adaptés en français.

    « Prismophonic » est un peu la suite de « Caféine »…
    Oui mais en plus abouti. L’envie de caféine était de travailler avec des machines, des programmations. C’est un truc que tu peux créer à l’infini. Je me suis amusé avec ça dans Caféine. Ici, c’est moins lourd en terme de sons. Il n’y a pas de « Berlin », c’est moins violent. Ici, c’est très sophistiqué et travaillé par Steve Anderson mais plus accessible. Ma voix est plus en avant aussi. Ce serait en fait l’album intermédiaire en Inventaire et Caféine. Là, avec Prismophonic, j’ai trouvé l’équilibre de ce que j’aime.

    Vas-tu souvent en boîte ?
    Pas du tout. J’écoute beaucoup de musique et de radios sur le net, aux Etats-Unis, au Brésil, au Japon… J’aime écouter plein de trucs.

    As-tu été voir George Michael en concert ?
    Oui, les deux, celui avec l’écran et le symphonique. C’était vraiment top. Je ne l’ai jamais croisé. Mais il reste un modèle oui. Il peut faire un disque de dance pur, puis un autre complètement soul ou électro vaporeux. C’est vraiment ça, la pop pour moi. Je me laisse la liberté de faire pareil un jour. C’est sûr à 200 %.

    Le précédent spectacle était un gros show avec une mise en scène sophistiquée…
    Pas cette fois-ci non. J’ai adoré ça mais je ne veux pas faire deux fois les mêmes choses. J’aime beaucoup Robyn. Elle arrive à amener une proximité avec cette musique. On a fait un show-case à Paris pour l’album. On était trois sur scène, moi, Sarah deCourcy aux clavier et programmations et un batteur. Et c’était énorme. À trois pour toute la tournée, c’est un peu léger mais pour commencer, pourquoi pas. La scène et le fonds sont blancs, avec des projections partout.

    T’aimes te cacher derrière les choses…
    Oui, c’est vrai. J’aime bien. Je ne cultive pas le mystère, ce n’est pas ça, la raison. Mais j’aime la magie, la poésie.

    Interview Christophe Willem by lesoir

    THIERRY COLJON
    Album Prismophonic (Sony Music).

      La date/heure actuelle est Jeu 28 Mar - 10:52